Une étude #Occurrence pour #Diversidays (ici ou là) revient sur la perception des salariés sur les #discriminations en entreprise.
Les 2/3 des salariés ont déjà été témoins d’une scène de discrimination en entreprise et près d’un sur deux (48%) en a été directement victime.
1/3 estime que les discriminations interviennent dès le processus de recrutement. Une fois en poste, ils sont 21% à penser que leur manager de proximité est à l’origine des discriminations (mais aussi, à 23%, que c’est lui qui qui est le plus à même d’agir contre elles).
La première discrimination est l’#âgisme, qui est en fait une discrimination double (45% des jeunes pensent qu’on leur refuserait un poste à responsabilité, 33% des seniors qu’on les met sur la touche). Suivent les discriminations sur l’apparence physique, le genre puis l’origine ethnique ou géographique.
DiCogitandi : L’âgisme regroupe tous les stéréotypes, préjugés et discriminations fondés sur l’âge. Si ce néologisme est apparu en 1969 (« ageism » en anglais) pour qualifier les formes de ségrégation touchant les seniors, il englobe aujourd’hui également les jeunes qui peuvent être discriminés en fonction de leur supposé manque d’expérience. La discrimination fondée sur l’âge, qui est en déclaratif la première forme de discrimination dont souffrent les personnes en France, est interdite par la loi.
Sur le dossier #DiscriminationPositive, qui semble donner de l’urticaire à beaucoup, 7 salariés sur 10 se déclarent favorables aux quotas, en premier lieu pour l’#ÉgalitéFemmesHommes. C’est également le cas de 58% des dirigeants (28% y sont défavorables).
Enfin, les salariés accordent à leur entreprise la note moyenne de 6,7/10 en matière de #diversité et d’#inclusion. S’ils sont 54% à affirmer ne pas vraiment maitriser ces notions, ils sont plus de 85% à vouloir que leur entreprise s’engage davantage sur ces sujets.